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Asthenia

Asthenia
  • Enième tentative de réouverture. Ce blog est à caractère personnel, il ne saurait vous induire en qq ce soit. Ne vs attendez pas à avoir 1 texte/jr, je fonctionne par de longues intermittences qui peuvent durer des mois. En mémoire du lundi 28/04/08
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Asthenia
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4 avril 2009

Magnifique citation : timidité

Issue du schimilblickblog (voir liens) "la timidité est le résultat de l'opinion, généralement exagérée, qu'on se fait du mérite des autres." Kamoulox freez', kamoulox ! mais nan pque "nagui se tient en embuscade une fourchette à la main"
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4 avril 2009

Succession de mots, juste une tentative de faire cesser ces satanées pensées...

[Et que je repique le PDA, plus connu comme pocket PC.... c'est pour la bonne cause : ma santé mentale^] Goutte. Goutte. Chaleur. Pression. Légereté. Doute. Tourbillon. Siphon. Chaleur. Détente. Tension. Question. Attente. Manque. Bonheur. Crainte. Goutte. Goutte. Silence. Et les révisions repartent... impossible de se concentrer.. Damned ! et moi qui croyait le célèbre cliché un mythe... thanks to Ste drey, comme d'hab, mon garde fou de ce samedi soir^^ la conscience tranquille ! lol tu m'fais une ptite prière dida ?? positif.. nein ? I hope mon anniv,...faire un truk ?... no idea et toi ? ( c'est que j'aimerais le feter de tps en tps...x)
4 avril 2009

XD

Je pique un PDA en passant pr dire qques phrases..lol Quand la p1 se finie..... me r'met a la fimo !!!! [phrase pour ne rien dire^^] prochain texte à venir surement dans pas lgtps... j'en profite pr dire que ce blog est a caractère personnel "exorcisant" (^^)' mais qu'il ne parlera jms "directement" de moi (naaaaan vade retro skybloggg). Pas de plagia please donc ! et interdiction de piquer mes textes pour les mettre ds un autre blog ss me demander avant comme ce fut le cas sur sky (faut croire que ya des fous qui s'interessent aux textes pourris)*(^^)* mettrais ptetr "le crépuscule des Ishdir" si je retrouve ma clef usb ! lol c'est pas le genre de texte que j'aimerais écrire maiiiiiiis j'l'aime bien ! c'est le premier et seul vec lequel j'ai gagné qqchose -) (devait pas y'avoir bcp de participant ! mdr) bye ! (drey je veux tn comentaire !!!! 0_0 lol) ...il faudrait vraiment m'empecher d'écrire ce genre de texto... raaahhh lala.... catastrophe !
3 avril 2009

....

musicNee nana....

Music is my soul, words are my body. Forever & always.

3 avril 2009

Nobody's home

larme_ultimeI couldn't tell you why she felt that way,
She felt it everyday.
And I couldn't help her,
I just watched her make the same mistakes again.

What's wrong, what's wrong now?
Too many, too many problems.
Don't know where she belongs, where she belongs.
She wants to go home, but nobody's home.
It's where she lies, broken inside.
With no place to go, no place to go to dry her eyes.
Broken inside.

Open your eyes and look outside, find the reasons why.
You've been rejected, and now you can't find what you left behind.
Be strong, be strong now.
Too many, too many problems.
Don't know where she belongs, where she belongs.
She wants to go home, but nobody's home.
It's where she lies, broken inside.
With no place to go, no place to go to dry her eyes.
Broken inside.

Her feelings she hides.
Her dreams she can't find.
She's losing her mind.
She's fallen behind.
She can't find her place.
She's losing her faith.
She's fallen from grace.
She's all over the place.
Yeah,oh

She wants to go home, but nobody's home.
It's where she lies, broken inside.
With no place to go, no place to go to dry her eyes.
Broken inside.

She's lost inside, lost inside...oh oh yeah
She's lost inside, lost inside...oh oh yeah

Nobody's home, A.L, Under my skin

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2 avril 2009

Chapitre1 : where are YOU ? where is the LIFE ? i need you so BAD

   De l'extérieur la pluie semblait s'acharner sur le carreau.Comme mues par l'énergie du désespoir les gouttes soulevées par le vent se fracassaient avec rage sur la vitre glacée, s'éclatant en myriade de taches sombres, brouillant, diluant la pénombre de la chambre. De temps en temps un éclair zébrait le ciel, transformant de façon fugitives les traînées sinueuses en longues larmes blanches.
Elle était là, de l'autre coté. De la fenêtre. Du monde. Son corps gisant sur le lit, tendu et fiévreux luisait de sueur. Où était-elle ? Elle même ne savait pas, bien qu'elle sache que cette pièce était sa chambre, dans son appartement, dans la ville où elle avait toujours vécu.
Mais c'était son corps qui était en ces lieux, ombre désincarnée se fondant dans la masse. Elle était déconnectée, n'appartenait plus à ce monde depuis qu'eux même n'y étaient plus. Pour elle désormais la réalité avait la saveur d'un songe qu'elle observait de loin. Pourtant elle était encore vivante : elle sentait son coeur se flétrir à mesure que le sang gouttait depuis les nombreuses fissures dont il était balafré. A chaque instant elle se sentait se vider et les plaies devenir plus grandes encore. Où était-elle ? Où était son esprit, son âme ?
Il y avait longtemps qu'il ne lui restait plus que son lambeau de coeur pour lui faire ressentir qu'elle était encore de ce monde.
   Soudain, alors que le vent mugissait plus fort encore, ses yeux s'ouvrirent. Une lueur fiévreuse obscurcissait son regard bleu cristallin. Absente elle effleura des yeux un instant la fenêtre avant de s' y arrêter, inconsciemment alertée par le déchaînement des éléments. Soudain le voile entre la réalité et l'endroit où son esprit semblait stagner se déchira tandis qu'elle contemplait les larmes silencieuses de la vitre.
Alors une seule goutte perla au coin de sa paupière et roula doucement avant de se ficher dans ses cheveux de jais.
Une seule.
Et tandis que son coeur se fragmentait en minuscules morceaux, pulvérisé par la masse de douleur elle réalisa que c'était lors d'une nuit de tempête exactement comme celle là six mois auparavant qu'ils l'avaient laissée seule, poupée de chiffon tordue, détraquée et irréparable. Jour pour jour.
   Repoussant la couette elle se leva et marcha lentement jusqu'à la fenêtre. Elle pouvait sentir l'air passer entre les jointures. Doucement ses longs doigts fuselés l'ouvrirent.
Le vent glacial s'engouffra, faisant virevolter sa masse de cheveux ondulée, voile de deuil pour deuil impossible. Les gouttes s'écrasèrent sur son corps brûlant. Son regard erra sur la rue et les gratte ciel. Même du 13ième étage elle pouvait entendre l'eau dévaler les caniveaux, la pluie crépiter sur le sol. De chaque coté de la fenêtre s'évasait un rebord suffisamment large pour y tenir debout. Transcendée par la puissance des éléments et par l'énergie dont le ciel semblait se délivrer elle enjamba la fenêtre et se planta sur un rebord. Un frisson d'ivresse la parcourait : la liberté. L'impression d'être libérée d'un lourd poids, l'impression de légèreté, de ne faire qu'un avec la pluie qui roule doucement sur votre corps. La paix. Le soulagement. Le vent qui vous caresse et vous emporte doucement avec lui, vous laisse au dernier moment, repart et revient avec la prochaine bourrasque.

"Délivrance." murmura t-elle des gouttes de cristal liquide plein les cheveux et les cils. Sous ses pieds le béton était rugueux mais cela ne la dérangeait pas. Lentement elle avança, millimètre par millimètre, ne s'en apercevant même pas ou peut-être que si, quelque part au fond, très loin dans sa conscience brouillée. Elle allait les revoir. Une image figée, un souvenir s'imprima à ses rétines. Ils étaient là tout les deux, souriants, des étincelles de vie plein les yeux. Son fils encore si jeune dans les bras de son mari. Un an auparavant. Soudain elle ne voyait plus que cette image et n'entendait plus que la mélopée de la tempête. Plus rien d'autre n'existait. Le monde n'existait plus. Elle étendit lentement les bras, comme pour embrasser le souvenir, avança une dernière fois. Tomba. De plus en plus vite.Un sourire extatique collé aux lèvres.
Enfin. La délivrance. Le coeur a nouveau neuf, complet, comblé, réparé.

Alors qu'elle était sur le point de s'écraser une dernière image s'imposa à elle.

Avez-vous déjà eu envie que tout s'arrête ? Envie que le monde entier se stoppe, que le temps se suspende et que les gens autour de vous se figent ? Que seul vous restiez conscient, de n'entendre uniquement votre respiration  et le silence ? Car le silence lorsqu'il est plein s'entend aussi facilement que le bruit. Seulement vous. Et à la rigueur vos pensées . Ou même pas. La seule âme qui vive. Ou pas. Stop. Pause. Arrêt. Le saut, les pilules, le rasoir, la corde et la gâchette. Le noir. Le vide. L'inconscient. Le blanc. La lumière et le tunnel. Ou pas.

   Elle ne vit ni la lumière ni le tunnel. Juste une inconnue. Une inconnue non étrangère mais étrange. Ni gentille ni méchante, juste indifférente. Belle mais si froide, si lointaine.Le regard absent et sans aucun expression. Jamais elle n'avait vu une telle femme. Son visage diaphane offrait une harmonie surprenante avec ses yeux gris-bleus et ses cheveux argentés. Mais malgré cette apparence extraordinaire elle ne la ressentait pas comme une étrangère mais au contraire avait l'impression d'être intime avec elle, ou plutôt serait-il plus juste de dire que l'inconnue la connaissait dans les plus petits méandres de son âme mais que elle, en  revanche, ignorait tout d'elle.
   Soudain les traits de la belle inconnue changèrent. La peau s'affaissa, se décomposa et les yeux disparurent pour ne laisser que des orbites béants, tels des puits sans fonds. Bientôt il ne resta plus que les os polis et brillants du crane dont les mâchoires s'entrouvrirent pour susurrer un mot qui lui parvint aux oreilles alors même qu'elle explosait en gerbes de sang :

"Immortelle."

Texte écrit en 2003-2004 sur "bring me to life" (evanescence), repris et modifié les 1 et 2 avril 2009 après une certaine lecture. Ecrit sur pagan poetry (Bjork) et inspiré par Blink 182.Peut etre une suite si j'ai la force.

A la mémoire de Julien.L pour qui je savais et je n'ai rien fait. Déjà presque un an le 28. Sorry. Sorrow.

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